Le café et les français ; comment séduire les plus exigeants des consommateurs ?

Le café et français ; comment séduire les plus exigeants des consommateurs ? Si l’eau est la boisson la plus consommée au monde, le thé, et son éternel rival, le café, lui emboîtent le pas. En France, ce dernier remporte la palme et prend sans peine la seconde place avec 83% de consommateurs.

 

Toutefois, tous les français ne consomment pas tous cet or noir de la même manière. Si certains ont une relation presque émotionnelle avec le café, d’autres le perçoivent surtout comme une boisson énergisante pour éviter les coups de fatigue en pleine journée. Comment les français consomment-ils le café ? Quels sont les grands types de consommateurs ? Et surtout, comment séduire le marché français alors que celui-ci est bien plus hétérogène qu’on ne le pense ?

 

Quelques chiffres sur la consommation de café en France

 

Si la consommation d’un bon espresso concerne plus de huit français sur dix, c’est principalement au petit déjeuner que le café trouve sa place dans le quotidien des consommateurs. En effet, 62% des français aiment à savourer une bonne tasse de café noir ou de café au lait accompagné pain et de confiture.

 

Puis, tout au long de la journée 76% admettent continuer à en boire sur leur lieu de travail. Pour ce qui est du moyen de consommation, 67% privilégient les capsules ou les dosettes alors que 53% des consommateurs optent pour le café moulu. Moins populaire, le café soluble est tout de même apprécié par 26% des adeptes du café. En conclusion, ces derniers recherchent la praticité et l’accessibilité. Seuls 13% des répondants disent préférer le café en grains.

 

 

Typologie des consommateurs de café

 

Si les français sont des amoureux du café, comme l’expriment les chiffres renseignés précédemment, tous n’ont pas les mêmes habitudes de consommations chez eux où hors-domicile. Voici quelques grands profils types :

 

Le consommateur “routinier”

Il consomme du café chez lui comme hors-domicile et aime partager un bon espresso avec ses collègues en terrasse ou à la machine. Pour le consommateur routinier, le café est synonyme d’énergie et de vitalité et présente une certaine dimension sociale. De ce fait, il n’hésite pas à en consommer plusieurs tasses dans la journée, principalement sous forme de dosettes ou de capsule ou bien lyophilisé.

 

Le consommateurs “conscient”

Il consacre du temps à se renseigner sur la qualité et la provenance des produits et fait souvent le choix de consommer bio et labellisé. Le consommateur conscient recherche le meilleur en terme d’éthique et achète son café dans des magasins indépendants, en général moulu ou sous forme de grains.

 

Le consommateur “expert”

 

Comme le consommateur conscient, le consommateur expert est renseigné sur la provenance de son café, mais l’élève au rang de produit de luxe. En effet, il possède en général une machine à café haut-de-gamme, voire un torréfacteur et savoure son “moment café” à domicile ou en boutique spécialisée.

 

Le consommateur “hype”

 

Souvent plus jeune et plus actif qu’un consommateur expert ou conscient, le consommateur hype vit à 100 à l’heure et privilégie le café à emporter, avec une préférence pour le café long, lacté et agrémenté de sirops et de chantilly. Le consommateur hype est en général nomade et aime s’installer à la table d’un Starbucks ou d’un Colombus Café pour travailler.

 

 

Les acteurs du marché français

 

Non content de représenter 81% du marché, trois acteurs majeurs se disputent la première place dans le coeur des français, ne laissant que peu de chances aux concurrents de se tailler une part du gâteau : Nestlé (Nescafé, Nespresso) Jacobs Douwe Egberts (L’Or, Grand Mère, Maxwell House) Lavazza (Carte Noire)

 

Il s’agit également de mentionner le géant Starbucks et son concurrent français, Colombus Café, dont la réputation n’est plus à faire auprès des consommateurs. Eux aussi, gagnent progressivement du terrain et le café à emporter n’en devient que plus populaire.

 

Cette hégémonie des grandes marques ne laisse que peu de marge de progression aux marques de cafés indépendants équitables et aux associations indépendantes comme les TTF, qui peinent à s’imposer en dépit de la valeur durable et équitable de leurs produits.

 

Manque de praticité ? Prix trop élevés ? Manque de publicité et de communication autour des produits ? Conquérir les français, c’est devoir jouer sur tous les terrains possibles et réussir à capter tous les grands profils de consommateur pour asseoir sa position.

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