Quel avenir pour les boissons sans alcool en 2020

boisson sans alcool

Que ce soit pour des raisons de santé ou tout simplement par curiosité, les consommateurs désirent diminuer leur consommation d’alcool, en témoigne l’intérêt porté au Dry January, le mois sans alcool, devenu une tradition pour certains.

 

Comment évolue aujourd’hui le marché des spiritueux sans alcool ? Quels segments de consommateurs sont les plus à même de se tourner vers ces alternatives ? Petit point sur un marché porteur.

 

 

Dry January 2020 : le bilan

 

Tenir un mois sans alcool : c’est le principe du Dry January (Janvier Sobre), lancé au Royaume-Uni en 2013 par l’association Alcohol Change UK. Si cette tradition rencontre un certain succès chez nos voisins britanniques, elle n’a été que très faiblement suivie depuis son arrivée en France.

 

Selon une étude menée par le panéliste Nielsen, 3% des français ont manifesté leur souhait d’y prendre part et s’y sont tenus, avec une baisse d’achat au rayon alcool pour les 50-64 ans. Pour les plus jeunes, le mois de janvier était au contraire plus propice. On enregistre pourtant une baisse de -4% d’acheteurs de spiritueux en ce début d’année.

 

Pourtant la tendance ne semble pas réellement affirmée. En effet, l’ensemble des ventes de boisson se porte toujours bien (notamment pour ce qui touche aux bières et aux champagnes) et les bonnes résolutions prises par les consommateurs ne semblent pas tenir.

 

 

De nouveaux comportements

 

Qu’à cela ne tienne, des concurrents sans alcool émergent lentement mais sûrement sur le marché des boissons et apparaissent petit à petit dans nos rayons. Si les consommateurs français ne semblent pas encore être prêts à devenir de parfaits abstèmes, diminuer leur consommation d’alcool fait partie de leurs bonnes résolutions.

 

Pour les plus curieux, de nouvelles boissons plant-based et fermentées font peu à peu leur apparition notamment dans les enseignes bio et spécialisées : kombucha, mocktails, hard seltzers… tous rencontrent un véritable succès outre-atlantique alors que leur implantation en France n’en est qu’à ses premiers balbutiements.

 

Les nouvelles préoccupations des consommateurs issus de la gen Y et la gen Z pourraient cependant les propulser en tête de gondole.

 

Plus soucieux de leur santé et séduits par la naturalité, les millennials et centennials se tourneraient en effet plus facilement vers ces alternatives. Est-il, d’autre part, nécessaire de rappeler le succès de la Tourtel et de la Heineken 0.0 sur le marché mondial ?

 

 

Quelles marques suivre ?

 

Sus-au marché du sans alcool ! Si certaines marques n’en sont qu’au stade de l’observation, d’autres ont déjà flairé le filon. C’est le cas de Gueule de Joie, une start-up nantaise qui référence une cinquantaine de boissons sans alcool sur son site e-commerce.

 

A l'initiative de sa création, Jean-Philippe Braud, son fondateur, lui même désireux de faire le point sur son rapport à l’alcool après vingt ans de consommation.

 

Autre acteur à suivre de près : JNPR spirits, une marque proposant un alcool entièrement fabriqué à partir de plantes distillées (genièvre, coriandre, cardamome…) en utilisant les mêmes techniques que les spiritueux traditionnels.

 

Le résultat ? Une boisson naturelle, élaborée dans le respect de la tradition grâce à un alambic en cuivre et distillée en petits lots.

 

Le secteur des spiritueux sans alcool s’avère donc porteur, en témoigne la liste de nouveaux acteurs dressée récemment par le média l’ADN.

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