Des françaises et du maquillage : tous les nouveaux usages

Le premier semestre de 2020, profondément marqué par la crise sanitaire, a vu le rapport au maquillage des consommatrices françaises changer.

 

Durant le confinement, l’abandon du fond de teint, du mascara et du rouge à lèvres tout comme celui du soutien-gorge semble avoir libéré de nombreuses femmes, qui admettent aujourd’hui ne plus vouloir se maquiller autant qu’avant.

 

Quelles sont les nouvelles habitudes des françaises concernant le maquillage et quelles tendances s’annoncent et se confirment depuis la fin de la quarantaine ?

 

 

 

Moins de maquillage au profit du soin

 

Selon un sondage de l’IFOP réalisé pour le label Slow Cosmétique, une femme sur cinq (21% des interrogées) se maquille de manière quotidienne post-confinement contre deux sur cinq en 2017 (42%) soit deux fois moins qu’il y a 3 ans : une tendance venant confirmer l’essor déjà amorcée du no-makeup.

 

Durant le confinement, il semblerait que la routine maquillage ait laissé place à une routine de soins plus régulière et plus qualitative, entraînant la croissance de la catégorie soin que l’on voyait déjà se profiler début 2020.

 

Pas moins étonnant encore, les consommateurs se tournent même plus facilement vers les soins cosmétiques faits maisons.

 

 

Consommer moins mais mieux

 

En effet, 53% d’entres elles privilégient désormais les produits naturels et 34% préfèrent préparer leurs cosmétiques elles-mêmes ou se tourner vers des produits locaux.

 

Ce regain d’intérêt pour le soin, le bien-être, le consommer mieux et la simplicité s’inscrit dans un contexte de défiance accru par le phénomène COVID.

 

Comme pour l’alimentation, le fait de consommer plus naturel, plus local, mais aussi plus respectueux des animaux fait partie des insights de nos consommatrices.

 

La dynamique de ce désengagement repose sur une volonté de :

  • Laisser respirer leur peau et en améliorer la qualité (50% - IFOP)
  • Essayer de s’assumer au nature (48% - IFOP)
  • Éviter des compositions chimiques et dangereuses pour leur santé (48% - IFOP)

Toutefois, les causes éthiques et environnementales sont également très présentes dans le discours des françaises (29%), qui se tournent plus facilement vers des marques véganes françaises et zéro déchet à l’image de Lamazuna.

 

 

Où sont passés les bouches rouges ?

 

Selon un sondage réalisé par My Little Box, les françaises se passent désormais de rouge à lèvres (7 sur 10) à cause du port du masque.

 

Toujours selon l’IFOP, 44% des femmes qui se maquillent régulièrement admettent ne pas avoir porté de rouge à lèvres avec le masque. Pour 46% d’entre elles, le regard reste cependant sublimé, voire accentué.

 

Peu pratique, le rouge à lèvres comporte de nombreux désavantages avec le masque mais également avec les fortes chaleurs estivales : manque de tenue, bavures, etc, ce pourquoi les française préfèrent faire l’impasse.

 

D’autres aspects touchant aux écarts d’opinion générationnels sont à retrouver dans l’étude de l’IFOP et le sondage My Little Box.

 

Sondage My Little Box :

Juin 2020 - échantillon de 700 femmes âgées de 18 à 66 ans.

Etude IFOP pour le Label Slow Cosmétiques : Juin 2020 - échantillon de 3018 personnes, 18 ans et +

Écrire commentaire

Commentaires: 0